Diagonale des Fous : La team Bretagne Ultra trail à La Réunion

La team Bretagne Ultra train sera, cette année encore, du voyage à La Réunion pour participer à la Diagonale des Fous (du 16 au 19 octobre). Ils seront 22 au total à prendre le départ de la mythique course de 175 km (10 500 mètres de dénivelé). Maël Nivinou, qui signera sa 4e participation, et Séverine Piesset, engagée pour la première fois, livrent leurs sentiments.

Une nouvelle fois, la team Bretagne Ultra trail, drivée par Philippe Ehouarne, sera présente à l’Île de la Réunion pour participer à la Diagonale des Fous du 16 au 19 octobre. Au programme, 175 km à parcourir et 10 500 m de dénivelé positif. Une team qui regroupe 22 athlètes (dont cinq femmes) venus des quatre départements bretons. Parmi eux, quelques habitués mais aussi des coureurs qui découvriront la mythique course pour la première fois.

Séverine Piesset de Run Aventure à Plérin (22), est de cette deuxième catégorie. « J’ai fait du cross-country au collège puis plus rien jusqu’à la naissance de ma fille, Méline. Depuis, je me suis mise véritablement et avec passion au trail. J’ai fini 2e sur les 106 km aux Templiers, à Millau, 2e à la Transmartinique sur 134 km et 2e au BUT (Bretagne ultra-trail) sur les 112 km, raconte cette sportive de 41 ans. Il y a déjà plusieurs années que j’avais envie de m’y rendre. Pour moi, c’est un vrai défi même si je connais et que je peux me gérer dans des courses de longue distance. Mon seul objectif, sera de franchir la ligne d’arrivée, même si j’ai un temps chrono en tête. Dire que je l’ai fait ! »

De son côté, Maël Nivinou (Pont-Scorff) en sera à sa quatrième participation. À son compteur, un top 1000 en une cinquantaine d’heures en 2019, une 136e place en 2021, (36 heures environ) avant la 177e position en 2023 (en 37 heures). Maël Nivinou vient de remporter le Grand Raid du Finistère tout récemment. Il a multiplié les courses de très longue distance comme l’Ultra marin 56 pour 170 km où il se classe 18e en 2024. « Je commence à avoir emmagasiné une certaine expérience des courses de longue distance. Je maîtrise même si l’on n’est jamais à l’abri d’une mésaventure. Je suis sous le charme de cette course mythique, un vrai fan. Je vais m’éclater même si je vais en baver. En même temps, je suis devenu amoureux de l’île et de ses paysages. La course commence à Cilaos au terme des soixante-dix premiers kilomètres, raconte-t-il. Pour ceux ou celles qui vont découvrir, on peut leur recommander de ne pas partir trop vite, de marcher dans les grimpettes ou les bosses, se couvrir la nuit car il fait frais et faire la course à son rythme. Il faut aussi bien étudier le parcours, bien l’appréhender. Si on doit dormir, on dort car on ne peut pas bien y arriver autrement. Croire en soi, tout se joue au mental ! »